Chronique N°4 « ENTREZ LES ARTISTES ! » avec Anne Mauffret (LAAS) – Adhérente du Club de la Com Midi-Pyrénées
La commission culture vous propose ici le témoignage d’adhérents du Club, sur des expériences originales qui ont relié concrètement le monde de la communication et celui de la culture.
Pour cette quatrième chronique : la réalisation d’une harpe laser
- Les acteurs
Anne Mauffret et le service 2I du LAAS (Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes) adhérents au Club de la com’ – CNRS Laboratoire du CNRS, 7 avenue du colonel Roche, 31 077 Toulouse cedex 04 / Tél : 05 61 33 69 35 / communication@laas.fr
- L’occasion
50 ans du laser CNRS / Novela 2010 (Mairie de Toulouse)
- L’artiste
Laura Couto-Rosado, étudiante en 4e année des Beaux-Arts de Toulouse (au moment de l’opération)
- Objectif de l’opération
Profiter de l’anniversaire des 50 ans du laser célébré par la Novela, coordonné par le CNRS en Midi-Pyrénées, pour faire connaitre les travaux du LAAS-CNRS sur les diode lasers et les composants pour la photonique en micro et nano technologies en participant à une exposition sur les lasers aux salons Marengo.
- Le volet culturel
La réalisation d’une harpe laser, instrument électronique originale et ludique de médiation scientifique alliant une technologie ancienne (Jean-Michel Jarre) à base de diode laser avec le design et la musique capable de séduire un public large et jeune.
- L’opération en elle-même (octobre 2010)
Chercheurs, ingénieurs électroniciens, informaticiens et mécanicien du laboratoire ont mutualisé leurs compétences avec celles d’un compositeur et d’une étudiante des Beaux-arts de Toulouse pour concevoir une harpe laser à climats musicaux. La harpe nous plonge dans un univers exotique et envoûtant avec ses climats sonores et son aspect biomorphique et précieux inspiré d’une légende chinoise. Chacune des 16 cordes simulées par des rayons lasers produit une note ou une mélodie sur teintée d’ambiance musicale lorsque la main du joueur l’intercepte. La structure évoque un serpent qui se dresse, vêtu d’une peau d’écailles nacrées de 2000 médiators tissés à la main. Obscurité et fumée font surgir les rayons qui semblent se croiser et accentuent encore son côté féérique.
- Résultats
Pour le laboratoire : attirer le public et surtout les jeunes vers la science (1500 personnes ont joué de la harpe entre octobre 2010 et juin 2011). Faire connaitre le laboratoire et ses recherches (nombreuses retombées média dont une émission de TLT) auprès du public toulousain.
Pour l’artiste : une renommée, l’appréhension du travail de recherche, la participation à une émission de TLT, des contacts avec la Novela (elle a également participé à l’édition 2011 en exposant son oeuvre de diplôme e-motion)
Pour Science animation (l’association qui a repris la harpe depuis septembre 2011) : offrir un objet de médiation culturelle scientifique aux enseignants, ces derniers l’ayant identifiée comme un moyen original d’aborder certaines parties de leur programme : aussi bien artistiques (musique, design) pour les professeurs de musique et d’arts plastiques, que technologiques, mécaniques, géométriques, électroniques, optiques, informatiques ou physiques.